dimanche 10 octobre 2010

Défendre la culture ne suffit pas !

Défendre la culture québécoise ne suffit pas. Plus que jamais, il s’agit d’en faire la promotion partout au Canada et partout dans le monde. Ce que les artistes attendent, c’est d’avoir la possibilité de faire connaître leur création pour divertir et émerveiller; c’est échanger et interagir avec les créateurs et les publics d’ici et d’ailleurs.

Au plan économique, la culture est une source de richesse. Les programmes de tournées et de promotion des artistes doivent être vus pour ce qu’ils sont : des investissements. L’exportation des œuvres culturelles crée des emplois, stimule le tourisme, attire les regards des investisseurs et des voyageurs. De plus, à travers le développement et l’ouverture des marchés canadiens et internationaux, les créateurs et artistes voient ce qui se fait ailleurs, y apprennent de nouvelles techniques, y trouvent l’inspiration pour leur prochaine création. Chaque tournée de nos artistes dans le reste du pays ou à l’étranger leur permet d’enrichir leur œuvre.

Et chaque jour notre identité collective s’enrichit, elle aussi, de l’apport des artistes que nous apprécions. Chaque tableau, chaque chanson, chaque performance nourrit l’image de ce que notre société et notre époque représentent : notre identité n’est pas figée. Les artistes étrangers que l’on accueille et les séjours réalisés à l’extérieur par un créateur d’ici transforment et enrichissent notre culture, et donc notre identité, en l’ouvrant au monde. Les artistes nous renvoient à travers leurs œuvres une image de nous-mêmes chaque jour renouvelée.

La posture défensive amène un repli sur soi qui ne peut que nuire à la vitalité culturelle. C’est pourquoi on profite tous des échanges de nos créateurs avec les artistes et les cultures d’ailleurs. En tant que député, je m’engage à faire la promotion de la culture produite au Québec et particulièrement dans Laurier-Sainte-Marie, un comté où vivent un très grand nombre de créateur de toutes disciplines.