Je joins ma voix au Conseil québécois des gais et lesbiennes dans sa dénonciation des propos homophobes tenus par les animateurs sportifs Claude Mailhot et Alain Goldberg. Le CQGL a exigé des excuses de la part des animateurs pour des propos tenus devant des dizaines de milliers de téléspectateurs en marge des compétitions de patinage artistiques dans le cadre des Jeux olympiques de Vancouver, le 17 février dernier. Ils concernaient le patineur artistique américain Johnny Weir.
Mais que furent donc ces propos ? Goldberg : « Il (Weir) se fait décrier et on n’a pas tort de le décrier. Il a du rouge à lèvres, il s’habille de façon féminine, il essaie d’être le plus féminin possible sur la glace. Il a le droit ; il a droit d’être ce qu’il est, il a le droit d’être comme il veut, mais évidemment cela laisse une image assez amère pour le patinage artistique. C’est très ennuyeux parce qu’on pense que tous les garçons qui patinent vont devenir comme lui. C’est un très mauvais exemple». Après cette tirade de Goldberg, Claude Mailhot affirme grossièrement qu’on « devrait lui faire passer des tests de féminité », en référence à l’affaire Caster Semenya, cette sprinteuse sud-africaine, dont le genre a été mis en doute. « Il devrait peut-être être en compétition féminine». On aimerait que cela se passe de commentaire, mais il faut, au contraire, réagir haut et fort, comme l’a fait le CQGL et de centaines de personnes sur Facebook ou ailleurs.
Suite au tollé suscité par leurs propos et à la demande faite par le CQGL, les animateurs ont présenté des excuses, mais des excuses qui non seulement n'apparaissaient pas sincères, ce qui peut toujours se discuter, mais qui ne portaient pas sur l'aspect le plus homophobe et méprisant de leur propos. Les « excuses » de Claude Mailhot portaient sur leur commentaires à propos des vêtements porté par M. Weir, commentaires qui étaient en fait des jugement de valeurs sur ce qui constitue la normalité. Leur affirmation à l'effet que « la tenue vestimentaire et la gestuelle » alimentaient les stéréotypes envers le patinage artistique, dite devant des milliers de spectateurs, a eu pour effet de renforcir les stéréotypes, et non de les combattre. Selon eux, leur intention n'était pas de « choquer certaines personnes » (les âmes sensibles soumises à la rectitude politique), et c'est pour cela qu'ils présentaient des excuses. Là n'est pas le problème. Le problème vient du fait d'avoir contribué à renforcer les stéréotypes et les jugements de valeurs auprès d'un vaste public déjà peu enclin à accepter la différence qui s’exprime.
MM. Mailhot et Goldberg, de même que plusieurs personnes de la ‘majorité silencieuse’ au nom desquelles ils pensaient s'exprimer, ne connaissent peut-être pas le terme savant d’hétéronormativité, pas plus que les effets néfastes de cette idéologie sur ceux qui sont et qui se sentent différents. L’hétéronormativité est la tendance à voir les relations humaines et les façons d’être d’une stricte perspective hétérosexuelle. Selon cette façon de voir la vie, il n’existe qu’une seule façon, une façon normale, d’être en couple, une seule façon d’être une vraie femme et d’être un vrai homme, une seule façon d’être un patineur artistique, et elle correspond comme par hasard à celle de la ‘majorité silencieuse’. Un jeune homme, un sportif de sucroît, qui se maquille et qui porte de vêtements soi-disant féminin n’entre pas dans la catégorie à laquelle on voudrait le voir assigné. En fait, il brouille les catégories et les frontières et c’est cela qui inquiète tant de gens. Cette inquiétude n’a aucune raison d’être.
Pour d’autres, Johnny Weir représente une libération, voire un excellent exemple, notamment pour les adolescents, filles ou garçons, qui se sentent différents, qui aimeraient bien pouvoir exprimer leur différence à l’extérieur des catégories imposées par la majorité, et qui sont à la recherche de modèle. Un modèle où la différence peut-être un atout, peut-être valorisée. Bref, pouvoir exprimer une façon d’être différente de la majorité dans un autre cadre qu’une parade sur Sainte-Catherine. Aux olympiques, par exemple.
Les animateurs, et les dirigeants du réseau, auraient pu et auraient dû mettre un terme à l'affaire en présentant des excuses adéquates et responsables. Ils auraient pu eux-mêmes montré l’exemple en restant silencieux sur leurs propres préférences personnelles.
dimanche 21 février 2010
vendredi 19 février 2010
Amateurs at the service of Canadians – The case of the Economic Action Plan’s web site – Part I
Canada’s economy is a modern one, which means that is largely based on the sharing of information, innovation and new technologies, and the Conservatives don’t seem to have understood this basic fact. A sign of this can be found in the dismally old-fashioned first-generation-type, non-ergonomic and opaque web site of the government’s economic Action Plan (http://www.plandaction.gc.ca/eng/index.asp).
When visiting this site, one has to keep in mind that this stimulus package is one of the largest, if not the largest, investment and building projects in Canada's history. In the January 2009 federal budget, 35 billions were promised to help Canada’s economy go through the recession. The Action Plan, necessary as it was, was made possible thanks to taxpayers and businesses money, and has so far created the largest deficit ever registered: the least thing the Conservative government should have done is provide taxpayers and businesses with a state-of-the-art informational and interactive web site worthy of the sacrifice Canadians have made, worthy of Canadians technological know-how.
Most of the Action Plan website is nothing more that a collection of self-serving photos and videos that are put here, there and everywhere to give the impression that Canadians are well served. In the “Real actions” section, for example, Prime Minister Steven Harper himself appears in 5 of the 20 pictures that are shown. Other conservative ministers and MPs are well represented too. For them, ‘real actions’ seem to mean ‘speech and photo ops’. Canadians don’t need these photos.
What they need is to know if their investment is worth the sacrifice that represents the deficit with which they are going to be stuck for years : how many jobs each project have created, how many jobs investment projects in each province, and yes, each riding, have created. The most deceptive section is the so-called interactive map inviting the visitor to ‘find a investment project near you’. There will always be a ‘project near you’, that’s not the question. They want to know if there has been equity in the attribution of funds. They hear about Conservative ridings receiving more funds than others; they want to be able to make up their mind themselves, but their government won’t allow them to know the truth, and the Action Plan is all but helpful in that matter.
Just visit the web site that the American Government has published to inform the American people about its own recovery plan : http://www.recovery.gov/Pages/home.aspx. You’ll understand what I’m talking about. If you want a picture of President Obama, you’ll have to find elsewhere on the web.
When visiting this site, one has to keep in mind that this stimulus package is one of the largest, if not the largest, investment and building projects in Canada's history. In the January 2009 federal budget, 35 billions were promised to help Canada’s economy go through the recession. The Action Plan, necessary as it was, was made possible thanks to taxpayers and businesses money, and has so far created the largest deficit ever registered: the least thing the Conservative government should have done is provide taxpayers and businesses with a state-of-the-art informational and interactive web site worthy of the sacrifice Canadians have made, worthy of Canadians technological know-how.
Most of the Action Plan website is nothing more that a collection of self-serving photos and videos that are put here, there and everywhere to give the impression that Canadians are well served. In the “Real actions” section, for example, Prime Minister Steven Harper himself appears in 5 of the 20 pictures that are shown. Other conservative ministers and MPs are well represented too. For them, ‘real actions’ seem to mean ‘speech and photo ops’. Canadians don’t need these photos.
What they need is to know if their investment is worth the sacrifice that represents the deficit with which they are going to be stuck for years : how many jobs each project have created, how many jobs investment projects in each province, and yes, each riding, have created. The most deceptive section is the so-called interactive map inviting the visitor to ‘find a investment project near you’. There will always be a ‘project near you’, that’s not the question. They want to know if there has been equity in the attribution of funds. They hear about Conservative ridings receiving more funds than others; they want to be able to make up their mind themselves, but their government won’t allow them to know the truth, and the Action Plan is all but helpful in that matter.
Just visit the web site that the American Government has published to inform the American people about its own recovery plan : http://www.recovery.gov/Pages/home.aspx. You’ll understand what I’m talking about. If you want a picture of President Obama, you’ll have to find elsewhere on the web.
dimanche 14 février 2010
L'itinérance, un problème qui nous concerne tous
Coin Ste-Catherine et De Bullion
Je joins ma voix aux députés libéraux Gerard Kennedy et Marc Garneau, pour demander au gouvernement Harper d’augmenter le financement du programme fédéral visant à prévenir et à réduire l'itinérance, et de s'engager à un financement durable à long terme. Les députés ont formulé cette demande suite à une visite aux résidents et aux organisateurs de l’organisation « Le Sac à Dos (Action-Réinsertion) », situé dans le comté de Laurier-Ste-Marie (coin Ste-Catherine et De Bullion), qui offre un large éventail de services essentiels aux sans-abri de Montréal.
Les députés libéraux veulent que le gouvernement Harper prolonge son engagement de financement en faveur de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) jusqu'en 2014 et augmente les fonds pour répondre aux besoins en croissance. Sinon, le programme doit être arrêté à la fin de l’année financière.
Ces demandes coïncident à quelques jours près avec la tenue d’une conférence de presse conjointe du maire de l’arrondissement Mont-Royal, Luc Ferrandez et du député provincial de Mercier, Amir Khadir. Ces deux élus font échos au milieu communautaire, qui estime les besoins en nouveaux logements sociaux à 1000 unités, qui devraient s’ajouter aux 3000 unités existant déjà sur le territoire. Selon le journal Le Plateau, le quartier comporte 74% de locataires, qui consacrent une portion de plus en plus grande de leur revenu à payer leur loyer.
Les logements sociaux, de même que les maisons de chambre, sont des éléments clés pour s’attaquer au problème de l’itinérance. Les logements sociaux de moyenne et de grande superficie permettent de loger des familles à prix abordable, et leur rareté pousse de nombreuse famille à quitter le territoire, les forçant souvent à vivre des épisodes douloureux d’itinérance. Les maisons de chambre, qui sont de plus en plus rares, sont quant à elle souvent le dernier refuge des hommes et des femmes célibataires avant la rue, et le premier refuge lorsqu’ils souhaitent en sortir. Cette rareté de logements sociaux à bon marché vient des désinvestissements des gouvernements provinciaux et fédéraux actuels et précédents, et aussi à la priorité accordée, lors de la vente de terrains par la municipalité, aux promoteurs d’immeubles à condominium qui se vendent à fort prix. Cela ne peut plus durer : Laurier-Ste-Marie doit avoir un parc de logements qui répond au besoin de la population qui y vit actuellement.
Un gouvernement libéral progressiste et responsable serait en mesure d’apporter une aide réelle et soutenue aux familles et aux personnes vivant des situations d’itinérance et il le ferait en travaillant de près avec les élus locaux et provinciaux.
Je joins ma voix aux députés libéraux Gerard Kennedy et Marc Garneau, pour demander au gouvernement Harper d’augmenter le financement du programme fédéral visant à prévenir et à réduire l'itinérance, et de s'engager à un financement durable à long terme. Les députés ont formulé cette demande suite à une visite aux résidents et aux organisateurs de l’organisation « Le Sac à Dos (Action-Réinsertion) », situé dans le comté de Laurier-Ste-Marie (coin Ste-Catherine et De Bullion), qui offre un large éventail de services essentiels aux sans-abri de Montréal.
Les députés libéraux veulent que le gouvernement Harper prolonge son engagement de financement en faveur de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) jusqu'en 2014 et augmente les fonds pour répondre aux besoins en croissance. Sinon, le programme doit être arrêté à la fin de l’année financière.
Ces demandes coïncident à quelques jours près avec la tenue d’une conférence de presse conjointe du maire de l’arrondissement Mont-Royal, Luc Ferrandez et du député provincial de Mercier, Amir Khadir. Ces deux élus font échos au milieu communautaire, qui estime les besoins en nouveaux logements sociaux à 1000 unités, qui devraient s’ajouter aux 3000 unités existant déjà sur le territoire. Selon le journal Le Plateau, le quartier comporte 74% de locataires, qui consacrent une portion de plus en plus grande de leur revenu à payer leur loyer.
Les logements sociaux, de même que les maisons de chambre, sont des éléments clés pour s’attaquer au problème de l’itinérance. Les logements sociaux de moyenne et de grande superficie permettent de loger des familles à prix abordable, et leur rareté pousse de nombreuse famille à quitter le territoire, les forçant souvent à vivre des épisodes douloureux d’itinérance. Les maisons de chambre, qui sont de plus en plus rares, sont quant à elle souvent le dernier refuge des hommes et des femmes célibataires avant la rue, et le premier refuge lorsqu’ils souhaitent en sortir. Cette rareté de logements sociaux à bon marché vient des désinvestissements des gouvernements provinciaux et fédéraux actuels et précédents, et aussi à la priorité accordée, lors de la vente de terrains par la municipalité, aux promoteurs d’immeubles à condominium qui se vendent à fort prix. Cela ne peut plus durer : Laurier-Ste-Marie doit avoir un parc de logements qui répond au besoin de la population qui y vit actuellement.
Un gouvernement libéral progressiste et responsable serait en mesure d’apporter une aide réelle et soutenue aux familles et aux personnes vivant des situations d’itinérance et il le ferait en travaillant de près avec les élus locaux et provinciaux.
dimanche 7 février 2010
Un manifeste pour la tolérance
Depuis une semaine circule sur le web le Manifeste pour un Québec pluraliste. J’invite tous mes lecteurs et les citoyens de Laurier-Ste-Marie à le lire et à le signer, comme je l’ai fait et comme l’ont fait plusieurs centaines de personnes en moins d’une semaine. Des intellectuels et citoyens de toute allégeance politique l’ont signé. Mais de quoi s’agit-il ?
Le problème auquel ont souhaité s’attaquer les auteurs du Manifeste est l’existence du risque que le Québec ne devienne une société intolérante vis-à-vis du pluralisme issu de l’immigration, et qui, ce faisant, ne se prive des avantages du pluralisme dans le cadre de son développement. Les initiateurs du Manifeste n’exagèrent pas ce risque à outrance et ne nient pas non plus l’existence d’autres problèmes ou dangers sociaux importants. Seulement, leur préoccupation et l’objet de leur intervention sur la place publique se résument à cela.
Des manifestations d’une telle intolérance surviennent de manière sporadique, heureusement sans la violence que l’on peut connaître dans plusieurs pays européens. Des prescriptions absurdes et remplies de préjugés du code de Hérouxville jusqu’à la tenue de la commission des accommodements raisonnables, de telles manifestations ont eu lieu. Mais les manifestations d’intolérance les plus dangereuses se produisent dans les relations personnelles et professionnelles, entre la personne qui embauche et celle qui cherche du travail, dans les discussions de salon, dans les tribunes téléphoniques, dans le courrier du lecteur des grands et des petits journaux, dans le cyberespace, etc. Ce n’est pas les recherches sur les manifestations de discrimination sous toutes ses formes, par l’État et dans la société, qui manquent.
Ce Manifeste appelle également à une résistance envers les requêtes faite au nom d’une laïcité dite stricte, qui selon les auteurs est une source d’intolérance envers les minorités. À mes yeux, le Manifeste propose une analyse intéressante et très valable de cette notion. « Faut-il le rappeler, la laïcité s’impose à l’État, non aux individus », écrivent-ils. Les auteurs du Manifeste constatent l’existence d’une interprétation ‘stricte’ de la laïcité fondée sur la « La volonté d’assurer absolument l’émancipation à l’égard des croyances considérées autoritaires ou passéistes, en refusant tout accommodement au nom d’un impératif laïque, (et qui) comporte tous les ingrédients d’une possible exclusion, contraire à l’objectif d’intégration ». Ainsi, l’athéisme fervent, à travers son bras politique, le laïcisme, souhaite imposer à travers l’État sa conception de la vie bonne sur d’autres conceptions.
En tant que libéral critique du nationalisme identitaire à la fois comme mode de vie et comme position politique, je trouve réjouissant et rassurant que des intellectuels nationalistes aient joints leurs signature à un Manifeste qui prône le pluralisme, et qui va jusqu’à affirmer qu’il est périlleux que des valeurs comme la primauté de la langue française soient en concurrence avec la charte des droits. Ce texte aurait pu être en tout point être rédigé en anglais et convenir à la communauté anglophone. En d’autres temps, un tel Manifeste n’aurait été possible.
Je vous invite donc fortement à le signer car il s'agit à mon avis d'un geste citoyen responsable et non partisan.
Le problème auquel ont souhaité s’attaquer les auteurs du Manifeste est l’existence du risque que le Québec ne devienne une société intolérante vis-à-vis du pluralisme issu de l’immigration, et qui, ce faisant, ne se prive des avantages du pluralisme dans le cadre de son développement. Les initiateurs du Manifeste n’exagèrent pas ce risque à outrance et ne nient pas non plus l’existence d’autres problèmes ou dangers sociaux importants. Seulement, leur préoccupation et l’objet de leur intervention sur la place publique se résument à cela.
Des manifestations d’une telle intolérance surviennent de manière sporadique, heureusement sans la violence que l’on peut connaître dans plusieurs pays européens. Des prescriptions absurdes et remplies de préjugés du code de Hérouxville jusqu’à la tenue de la commission des accommodements raisonnables, de telles manifestations ont eu lieu. Mais les manifestations d’intolérance les plus dangereuses se produisent dans les relations personnelles et professionnelles, entre la personne qui embauche et celle qui cherche du travail, dans les discussions de salon, dans les tribunes téléphoniques, dans le courrier du lecteur des grands et des petits journaux, dans le cyberespace, etc. Ce n’est pas les recherches sur les manifestations de discrimination sous toutes ses formes, par l’État et dans la société, qui manquent.
Ce Manifeste appelle également à une résistance envers les requêtes faite au nom d’une laïcité dite stricte, qui selon les auteurs est une source d’intolérance envers les minorités. À mes yeux, le Manifeste propose une analyse intéressante et très valable de cette notion. « Faut-il le rappeler, la laïcité s’impose à l’État, non aux individus », écrivent-ils. Les auteurs du Manifeste constatent l’existence d’une interprétation ‘stricte’ de la laïcité fondée sur la « La volonté d’assurer absolument l’émancipation à l’égard des croyances considérées autoritaires ou passéistes, en refusant tout accommodement au nom d’un impératif laïque, (et qui) comporte tous les ingrédients d’une possible exclusion, contraire à l’objectif d’intégration ». Ainsi, l’athéisme fervent, à travers son bras politique, le laïcisme, souhaite imposer à travers l’État sa conception de la vie bonne sur d’autres conceptions.
En tant que libéral critique du nationalisme identitaire à la fois comme mode de vie et comme position politique, je trouve réjouissant et rassurant que des intellectuels nationalistes aient joints leurs signature à un Manifeste qui prône le pluralisme, et qui va jusqu’à affirmer qu’il est périlleux que des valeurs comme la primauté de la langue française soient en concurrence avec la charte des droits. Ce texte aurait pu être en tout point être rédigé en anglais et convenir à la communauté anglophone. En d’autres temps, un tel Manifeste n’aurait été possible.
Je vous invite donc fortement à le signer car il s'agit à mon avis d'un geste citoyen responsable et non partisan.
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